Jeûne et cycles circadiens

Le jeûne est reconnu comme un régulateur naturel de l’organisme, très favorable pour soigner des maladies métaboliques, immunitaires ou cancéreuses. Plusieurs écoles se chicanent sur la durée, les horaires, les nutriments autorisés. Cette étude (Sciences Direct) nous montre qu’en respectant les rythmes circadiens jour/nuit, on peut s’alimenter et néanmoins imposer à l’organisme une frugalité extrêmement bénéfique.

Cette étude a eu lieu sur des souris.

Partant du principe bien établi que des souris à qui on impose une rupture des cycles circadiens par de simples modifications de l’éclairage ambiant, ont une tendance marquée à subir des maladies métaboliques ou des maladies tumorales, les chercheurs ont convenu au contraire de respecter scrupuleusement les rythmes circadiens, mais de ne donner des repas qu’avant l’aube, et après le coucher du soleil, la journée étant passer sans manger, ce qui représente un jeûne quotidien de 14 heures.

Ce régime a été poursuivi  pendant un mois, au cours duquel des prélèvements sanguins ont été effectués pour des études de chromatographie, afin d’en suivre l’évolution de certaines molécules très représentatives de l’état de santé.

Les résultats, longuement exprimés dans cet article, montrent que ce jeûne intermittent, réalisé dans ces conditions (disons le pas trop contraignantes), entraine des bénéfices pour l’ensemble des maladies métaboliques, les défisciences cognitives dues à l’âge, les maladies cardio-vasculaires, et les cancers.

Bon, il s’agit de souris, et il fallait tenir le coup un mois.

Mais cette étude très sérieuse nous montre que le jeûne est bien mieux qu’un médicament, c’est le recadrage complet d’un organisme qui se perdait.

Une manière pratique de pratiquer ce type de jeûne intermittent, est de profiter de l’effet « coupe faim » de raisins secs « dopés » aux extraits de plantes. Nous y reviendrons.

Jean-Yves Gauchet