Le “ptit dèj” est devenu un gros repas

Avez vous vraiment faim le matin ? Vous avez eu toute la nuit pour accumuler des réserves et vous avez dans le foie et les muscles des concentrés d’énergie disponible. En fait, vous n’avez pas une vraie faim.

Et pourtant, le petit déjeuner (petit?) est devenu un repas essentiel de notre alimentation, à base de produits sucrés et gras, donc de calories vides qui vont pousser à une production d’insuline immédiate, pour retrouver un besoin de grignoter vers 10 heures.

Autrefois, ceux qui avaient un métier pénible (paysans, mineurs) se levaient très tôt (4 ou 5 heures le matin, et partaient travailler sans se nourrir, le premier repas était consommé vers 10 heures. Et ceci sans perte de force physique ni troubles de l’attention.

Du beurre, du lait, des sucres, des huiles hydrogénées, tout ceci sera digéré en deux heures …

Et puis avec l’arrivée des chocolats, cafés solubles, biscuits et confitures à profusion, ce qui était un petit encas de plaisir est devenu un repas essentiel, poussé par la publicité et devenu un mode de vie. Un “repas de roi” comme l’indique un (récent) proverbe …

En fait le “ptit dèj” est, dans un cadre de jeûne intermittent, le repas le plus facile à gommer, et qui demande le moins de contrainte sociale. Ce qui n’empêche pas d’étendre la restriction dans la journée. Et c’est là qu’interviennent les raisins qui vont occuper notre besoin de contact alimentaire (grignotage) et gommer le ressenti de faim qui pourrait survenir (et qui s’efface pour de bon au cours des jeûnes …).

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