Amers: le parcours d’un chercheur

Fallait-il être vétérinaire pour constater que des amers bien choisis peuvent soigner des pathologies chroniques difficiles à soigner?

 “Docteur des animaux” à Toulouse, je suis à l’affût de méthodes de soins alternatives, ce qui me force à une lecture intense de la presse scientifique.Il y a quelques années, je me suis intéressé au ronronnement des chats, on m’a baptisé “inventeur de la ronronthérapie”. Mais également de l’isoméothérapie, un traitement à partir des éléments biologiques (sang, urine, microbiote). 

Au Grand Rex à Paris, conférence sur le ronronnement du chat en compagnie de Bernard Werber

Et puis est arrivée cette trouvaille: je cherchais à préparer une lotion très amère, à appliquer sur des zones cutanées (plaies ou irritations) que les animaux se lèchent compulsivement. Il y a encore quelques années, on utilisait la teinture d’aloès (pour les enfants qui suçaient leur pouce, par exemple…). On n’en trouve plus …Aussi j’ai testé plusieurs formulations, avec des succès incertains, les chats en particulier se moquaient éperdument de mes lotions amères …jusqu’à ce qu’un de ces patients, atteint d’un asthme violent à traiter tous les mois, et soigné par ailleurs par cette lotion par ce qu’il se léchait les cuisses (léchage compulsif pour cause de stress), se mit à présenter un soulagement évident de ses ennuis respiratoires. On range les seringues et on réfléchit …

Comment le léchage de d’une substance très amère, peut soulager des troubles graves d’un organe interne ? 

De ces réflexions et après une bonne année de travaux de paillasse, une conclusion sans équivoque: avec les témoignages des anciens et les travaux les plus récents de laboratoires du monde entier, oui, on peut compter sur les amers pour soigner des maladies graves et chroniques (BPCO, asthme, entérites, diabète,etc). Ces substances issues du Végétal, sont désormais disponibles avec un excellent degré de confiance et d’efficacité, on peut dès lors parler d’amérothérapie.

Et c’est ainsi qu’est né ce blog, en même temps que la préparation d’un cocktail polyvalent à base d’amers tous répertoriés comme compléments alimentaires: cet amer universel désormais disponible.

Pour me contacter, vous avez ma boite mail: gauchet31@gmail.com

Mais avant de parcourir les pages de ce blog, restez ici pour en avoir un résumé simple et explicite:

La Nature nous a gratifiés de milliers de substances végétales qui nous nourrissent et qui nous soignent. Parmi lesquelles les amers ont une place particulière, avec un rôle ambivalent d’alerte et de sauvegarde.

Pour comprendre cette spécificité, il faut remonter de quelques millions d’années, quand les premières algues océaniques devaient pour survivre, se protéger à la fois des UV solaires , de la sécheresse (selon le va-et-vient des marées), et contre les animaux prédateurs.

 Pour se protéger, une première génération de tannins et de polyphénols (amers anti-oxydants) apparaissait, très efficaces puisque ces algues ont survécu jusqu’à nous.

Puis les végétaux, comme les animaux, ont conquis la terre ferme, avec des enjeux de survie toujours plus aigus. En particulier pour les plantes succulentes, visées et décimées par des herbivores gloutons.

D’où l’apparition de nouvelles substances toujours plus efficaces, jusqu’à en être mortelles (alcaloïdes) si consommées par des herbivores toujours plus nombreux. Ces herbivores ont alors appris à éviter ces végétaux, qui ont pu prospérer jusqu’à nous …

Ces molécules amères, on les retrouve désormais chez des centaines d’espèces végétales, soit dans leur rôle primordial de sauvegarde chez les plantes sauvages, soit sous forme de reliquat quasiment inutile, voire rebutant, chez les végétaux cultivés.

C’est ainsi que dans nos assiettes, des aliments historiquement amers (pamplemousse, épinards, radis, artichauts, cresson, endives, olives, etc…) ont totalement perdu leur amertume, soit par sélection des producteurs, soit par des préparations adéquates. Au passage, on s’aperçoit qu’au fur et à mesure qu’ils perdent leur amertume, ces végétaux demandent désormais de plus en plus de traitements (insecticides, fongicides, et même herbicides), preuve indirecte de leur utilité pour la plante elle-même …

 On ne sait plus ce qu’est un légume amer, on découvre l’amertume en croquant des médicaments dont la plupart (tiens donc !) sont extrêmement amers.

Et c’est bien dommage, car les travaux récents, dans le monde entier, mettent en avant une réalité étonnante: dans tout notre corps, donc au delà de nos papilles gustatives de la bouche, nous possédons des récepteurs d’amertume, un réseau d’alerte et de régulation qui fait réagir nos différents organes, contre inflammations et infections pour le système respiratoire, contre l’hyperglycémie et le diabète pour le système digestif, et bien d’autres actions qu’on découvre peu à peu.

Dans les pages qui suivent, vous comprendrez pourquoi et comment un apport suivi (régulation) ou ponctuel (soins médicaux) de substances amères dans votre assiette est un gage de santé quotidienne, mais aussi (en choisissant bien ces substances, c’est tout un travail réalisé en deux ans) , un atout efficace pour relever des défaillances organiques.

Car les amers ne sont pas des médicaments “anti”, comme les anti-inflammatoires ou les antibiotiques, mais plutôt des régulateurs qui informent votre organisme qu’il dérive, qu’il se met en danger, et qu’il peut réagir et prendre le dessus par ses capacités propres.