Il n’y a pas de contre-indication stricte pour des jeûnes intermittents qui ne font qu’écorner nos outrances métaboliques.
Dans le cadre d’une grossesse, une femme peut (et c’est même important de la faire) jeûner régulièrement quelques mois avant la conception, elle attaquera sa gestation épurée et en pleine capacité tant hormonale, que mentale et métabolique.
Dès que la grossesse a commencé, elle doit accompagner la croissance de son futur bébé avec une bonne alimentation quotidienne, donc là, plus de jeûne !
Mêmes recommandations pour les enfants jusqu’à l’adolescence, leur croissance avant tout … si possible avec des nutriments sains et équilibrés…
Le jeûne est en principe déconseillé aux diabétiques dont la maladie est mal normalisée. C’est pourtant le meilleur moyen de relancer le pancréas et de laisser reposer l’organisme de ses excès en sucres. Jeûner alors par petites touches, avec précaution !
Autres sujets de méfiance : les troubles du comportement alimentaire, en particulier l’anorexie. Le problème n’est pas métabolique, mais mental, et un jeûne ne pourrait que renforcer une perturbation grave.
Et les personnes très âgées ? Beaucoup sont en état de déshydratation chronique, voire de dénutrition. Les causes ? Un mode de vie trop sédentaire, trop de médicaments, une alimentation négligée. Le jeûne pourrait servir de cure « détox » salvatrice, mais le corps médical est farouchement contre, et il est vrai que c’est tenter une épreuve dans l’épreuve …