Les bienfaits de la frugalité
Beaucoup de gens se lancent dans le jeûne, ou dans des cures de frugalité, uniquement pour perdre du poids.
A ce titre, ils ne sont pas déçus, car ils voient fondre (- 800 g/jour les premiers jours, puis l’effet se réduit) les excédents périphériques (sacrés capitons !) et internes, et ceci sans effet yoyo marqué car un phénomène nouveau apparaît : l’estomac reposé se réduit de taille et les repas qui s’ensuivent sont plus modérés.
Avec des goûts qui se sont modifiés : on apprécie plus volontiers les légumes, les végétaux en général, bien accommodés avec de bonnes huiles, et l’on délaisse peu à peu les viandes et les fromages. Non pas qu’on en soit dégoûté, on sait apprécier un bon roquefort ou une cote de boeuf, mais on en perd tout doucement l’envie viscérale… et on s’en trouve très bien.
Au niveau du cerveau, le jeûne a été utilisé historiquement pour soigner les cas rebelles d’épilepsie, avec de fantastiques succès. Le jeûne constitue un repos métabolique pour un organe trop sollicité, mais il provoque également un véritable reformatage de nos réseaux de neurones, un peu comme on « reboote » un ordinateur fatigué qui « rame », engorgé de fichiers inutiles, de virus cachés, de mémoire saturée.
Et ce reformatage permet d’effacer des addictions comme l’alcool et le tabac, de n’en plus ressentir ce besoin intense qui tend à faire souffrir et à désociabiliser.
Au niveau de la « santé normale », le jeûne améliore l’ensemble de nos fonctions, en faisant régresser toutes les substances en excès qui s’accumulent en nous : cholestérol, acide urique, graisses diverses, sucres glyqués, toutes ces substances qui obstruent nos capillaires ou s’amassent dans tous les organes pour faire naître les maladies « en ose », ces inflammations chroniques telles que l’arthrose, les fibroses, les mastoses, endométrioses, etc …
Avec les phytoraisins, ce repos métabolique permet à l’organisme de profiter au mieux des principes végétaux qu’ils apportent .: frugalité rime avec efficacité
Les jeûneurs décrivent ce sentiment de légèreté, voire de pureté qu’ils ressentent après leur cure. Elle est bien sûr impressionnante lors de jeûnes de longue durée (une semaine ou plus), mais les jeûnes intermittents de 24 à 48 heures permettent déjà d’apprécier cette légèreté.
Sporadiquement, des jeûneurs font état de petits miracles, tels qu’une amélioration spectaculaire de la vue ou de l’audition, une capacité nouvelle à s’endormir, une philosophie inattendue qui aide à supporter les autres …
Oui, on peut parler de reformatage. Le cerveau tout comme le corps fonctionnent différemment…