La ménopause est un cap difficile, où près de la moitié des femmes prennent du poids (4,6 kg en moyenne).
Le problème est que la graisse :
- disparaît là où il ne le faudrait pas : au cou, sous les bras (avec la peau qui se met à pendre), aux aisselles, à la poitrine ;
- s’accumule là où il ne le faudrait pas non plus : dans les cuisses (mais sous les fesses, formant des culottes de cheval), aux mollets, aux chevilles, aux poignets et surtout… au ventre.
Dans le ventre, c’est la fameuse « graisse viscérale », la pire de toutes. Elle se met autour des organes. En plus d’être très inesthétique, elle accroît le risque de pratiquement toutes les maladies, y compris le cancer, et en particulier le cancer du sein, terreur des femmes ménopausées.
Selon le spécialiste Chris Kresser, les bienfaits du jeûne intermittent sont tout à fait en phase avec les besoins de la femme en ménopause:
- vous libérez des corps cétoniques dans votre sang, ce qui maintient les fonctions cérébrales et vous protège contre les crises d’épilepsie, les pertes cognitives et les maladies neurodégénératives ;
- vous augmentez la production du facteur neurotrophique issu du cerveau (BDNF), des substances fabriquées par les neurones pour se protéger et stimuler la création d’autres neurones ;
- vous accroissez votre production d’hormones de croissance jusqu’à 1 300 % pour les femmes et 2 000 % chez les hommes, ce qui fait grossir les muscles et augmente la vitalité ;
- vous réduisez votre niveau d’insuline et développez la sensibilité de vos cellules à l’insuline. Des études ont montré que le jeune intermittent pouvait prévenir et inverser le diabète de type 2 ;
- vous élevez vos niveaux de norépinéphrine, un neurotransmetteur qui aide à brûler le gras pour s’en servir comme carburant pour le métabolisme ;
- vous faites baisser le stress oxydatif et l’inflammation ;
- vous régulez votre horloge biologique ;
- vous régénérez votre pancréas et votre mécanisme de l’insuline.
Source: Santé Nature Innovation