Nos repas du matin n’ont pas toujours été à base de café au lait, pain beurré et confiture. Ils étaient pris au petit matin, avec des ingrédients protéiques, suivis d’un en cas vers 10h, un repas de midi vite envoyé, et un repas du soir enfin conséquent. Donc pas du tout dans le sens de l’adage « repas du matin de roi, de midi de prince, du soir de pauvre ». Ces repas étaient conçus pour des modes de vie plutôt physiques, avec un temps de travail de 8 heures au moins, et sans la télévision au foyer. Et puis les choses ont changé…
En fait, au réveil, le corps humain n’a habituellement pas besoin d’apport en sucre. Il s’est fabriqué dans la nuit sa dose de sucre, naturellement, grâce au cortisol (pic du cortisol, de trois heures à sept heures du matin) qui le libère juste à point pour commencer la journée. A ce moment, notre taux de glycémie est de 0,9 g/l, et c’est tout à fait suffisant pour entamer nos activités. Ce sucre sanguin, consommé en cours de matinée, est rééquilibré par le foie qui en libère selon les besoins (consommation du glycogène hépatique, voire musculaire). Et c’est vers midi qu’on va « recharger » la machine avec un repas qui lui est alors nécessaire. Un déjeuner copieux ? C’est selon votre activité de l’après-midi …