Quand on jeûne, c’est dans un objectif général de santé. Avec quels résultats ? La mesure du poids donne de bonnes indications d’efficacité, mais en surveillant sa tension, on remarque également des progrès importants.
L’hypertension est associée à des dysfonctionnement de l’endothélium, le revêtement interne des vaisseaux sanguins. Ce tissu régule la pression artérielle par la sécrétion de monoxyde d’azote (NO), un gaz aux propriétés vasodilatatrices, et d’endothéline, qui provoque au contraire le resserrement des vaisseaux sanguins.
Quand l’endothélium fonctionne mal, il produit moins de monoxyde d’azote et plus d’endothéline : les vaisseaux sanguins se contractent, la pression sanguine augmente. Une alimentation pauvre en calories chez des personnes obèses souffrant d’hypertension permet de contrer ces dysfonctionnements.
Le jeûne conduit par ailleurs à une augmentation de la production de BDNF (facteur neurotrophique dérivé du cerveau). Celui-ci stimule l’activité du système nerveux parasympathique, qui provoque le ralentissement des grandes fonctions de l’organisme, conduisant notamment à une baisse de la tension artérielle.
Les petits jeûnes (36 heures ou intermittents) ont cette capacité de réguler en quelques cures une tension qui s’emballe. Sans effets secondaires, et avec tous les effets métaboliques et psychiques qui sont autant de bénéfices …